Date: March 2, 2020
Et si PICC s’installait au Luxembourg? Fort d’un impressionnant portefeuille de clients de premier plan, son dirigeant est venu tâter le terrain, début janvier, à la House of Startups. L’objectif? Lever 2,5 millions d’euros en juin, et une série A de 10 à 15 millions d’euros l’an prochain.
Bic – les stylos Bic – présentera cette année un porte-mine révolutionnaire créé en sept jours. Chanel a déjà lancé son dernier mascara, Samsung sa montre connectée qui lui a valu un prix, et Bosch une tractopelle. Socomec, leader suisse de 3.100 employés chargé du contrôle de réseaux électriques, dépose des brevets à tout-va, dont il ne veut pas parler. Tout comme Faurecia ne veut pas spécialement évoquer les siens, et ArcelorMittal et le CEA Tech de Metz reconnaissent tout juste l’utiliser dans leurs centres de recherche.
Tous ces groupes ont déjà adopté PICC. «Un produit d’intelligence humaine augmentée», comme l’appelle son fondateur, Constant Ondo. Physique de star de la NBA, ce spécialiste de l’excellence opérationnelle œuvre depuis 15 ans à permettre aux entreprises d’atteindre leurs objectifs. «Le savoir-faire et l’expérience sont l’ADN de toute entreprise. Les préserver et les améliorer devient crucial», pensait-il, jusqu’au jour où il a commencé à faire de son savoir-faire une solution logicielle.
PICC est une sorte de «Slack de l’innovation en entreprise ou centre de recherche»: l’application – parce que cela ressemble à une application classique – est à la fois une plate-forme d’apprentissage des meilleures pratiques de l’entreprise, un endroit de challenge des idées des uns et des autres, quel que soit leur niveau ou leur rôle dans l’entreprise, et le rendez-vous des mentors, où les professionnels les plus pertinents vont avoir un rôle moteur dans l’innovation.
Le New Age de l’excellence opérationnelle
Il est possible d’y écrire, d’y poser des questions, d’enregistrer et d’écouter, de faire des photos ou de les partager et d’utiliser la réalité augmentée et virtuelle.
Disparus, les silos. Oubliées, les pertes de know-how. Optimisées, les ressources, souvent liées à des années de pratique. «Le temps, c’est de l’argent» retrouve son sens premier, puisque l’efficacité du dispositif est mesurée en temps gagné par les utilisateurs: 25% d’heures de travail en moins, quelle que soit la taille de l’entreprise. Selon l’argumentaire commercial, une entreprise de 1.000 utilisateurs peut économiser 2 millions d’euros par an à ne pas vouloir réinventer la roue en vain.
Issu des recherches du CNRS et du CEA, PICC devrait générer un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros en 2024.
Lire la suite sur paperjam.lu
(Photo: Shutterstock)
Date: January 23, 2020
Et si PICC s’installait au Luxembourg? Fort d’un impressionnant portefeuille de clients de premier plan, son dirigeant est venu tâter le terrain, début janvier, à la House of Startups. L’objectif? Lever 2,5 millions d’euros en juin, et une série A de 10 à 15 millions d’euros l’an prochain.
Bic – les stylos Bic – présentera cette année un porte-mine révolutionnaire créé en sept jours. Chanel a déjà lancé son dernier mascara, Samsung sa montre connectée qui lui a valu un prix, et Bosch une tractopelle. Socomec, leader suisse de 3.100 employés chargé du contrôle de réseaux électriques, dépose des brevets à tout-va, dont il ne veut pas parler. Tout comme Faurecia ne veut pas spécialement évoquer les siens, et ArcelorMittal et le CEA Tech de Metz reconnaissent tout juste l’utiliser dans leurs centres de recherche.
Tous ces groupes ont déjà adopté PICC. «Un produit d’intelligence humaine augmentée», comme l’appelle son fondateur, Constant Ondo. Physique de star de la NBA, ce spécialiste de l’excellence opérationnelle œuvre depuis 15 ans à permettre aux entreprises d’atteindre leurs objectifs. «Le savoir-faire et l’expérience sont l’ADN de toute entreprise. Les préserver et les améliorer devient crucial», pensait-il, jusqu’au jour où il a commencé à faire de son savoir-faire une solution logicielle.
PICC est une sorte de «Slack de l’innovation en entreprise ou centre de recherche»: l’application – parce que cela ressemble à une application classique – est à la fois une plate-forme d’apprentissage des meilleures pratiques de l’entreprise, un endroit de challenge des idées des uns et des autres, quel que soit leur niveau ou leur rôle dans l’entreprise, et le rendez-vous des mentors, où les professionnels les plus pertinents vont avoir un rôle moteur dans l’innovation.
Le New Age de l’excellence opérationnelle
Il est possible d’y écrire, d’y poser des questions, d’enregistrer et d’écouter, de faire des photos ou de les partager et d’utiliser la réalité augmentée et virtuelle.
Disparus, les silos. Oubliées, les pertes de know-how. Optimisées, les ressources, souvent liées à des années de pratique. «Le temps, c’est de l’argent» retrouve son sens premier, puisque l’efficacité du dispositif est mesurée en temps gagné par les utilisateurs: 25% d’heures de travail en moins, quelle que soit la taille de l’entreprise. Selon l’argumentaire commercial, une entreprise de 1.000 utilisateurs peut économiser 2 millions d’euros par an à ne pas vouloir réinventer la roue en vain.
Issu des recherches du CNRS et du CEA, PICC devrait générer un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros en 2024.
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